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PORTEFEUILLE ÉCRITOIRE ADJUDANT GENERAL EMMANUEL GUIDAL 1764 / 1812 - FRANCE CONSULAT / EMPIRE
[CONSULAT-EMPIRE]
Portefeuille formant écritoire de voyage en maroquin rouge à longs grains, doré aux fers à décor de frises néoclassiques et motifs de lambrequins aux angles, la face principale centrée du nom du propriétaire, "Emmanuel Guidal / Adjudant général", s'ouvrant à charnières par un système de serrure (avec sa clé), garnitures en laiton. L'intérieur en maroquin vert longs grains doré du même à soufflets, un compartiment en partie supérieure pour y ranger encrier et divers instruments d'écriture, portant l'étiquette de fabricant. Usures. À Paris, chez Hébert, fabricant de nécessaires et de portefeuilles, au Palais-Royal, Galleries de bois, n°258.
Époque Consulat, 1797-1799.
H. : 34 cm. L. : 43 cm. P. : 6 cm.
Provenance :
- Maximin-Joseph, dit Emmanuel Guidal (Grasse, 1764-Paris, 1812), nommé adjudant général
le 5 brumaire de l'An VI.
Historique
Fils d'Honoré Guidal, négociant à Grasse, et de Marie-Marthe Mougins, Emmanuel Guidal (1764-1812) s'engage en tant que soldat au régiment d'Artois en 1781. Sa progression est rapide : de dragon au régiment Deux-Ponts jusqu'en 1786, il passe capitaine au 10e bataillon de volontaires du Var, le 12 février 1793 avant d'en être nommé commandant en mai 1793. Il est nommé adjudant-général le 5 brumaire an VI (nomination du 8) puis général de brigade le 17 pluviôse an VII (nomination du 28).
Partisan de la République et en désaccord avec Napoléon Bonaparte et Guidal est destitué le 6 germinal an IX. Le 22 janvier 1812, il est arrêté à Marseille, puis incarcéré à la Prison de la Force à Paris, pour avoir conspiré avec les Britanniques. Il est libéré par le Général Malet en octobre 1812 lors d'une tentative de coup d'État visant à renverser Napoléon Ier. Après l'échec du coup d'État, Guidal passe en conseil de guerre, et meurt fusillé le 29 octobre 1812.
Références spécifiques